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Catégorie : Humour

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VIP-Blog de delcomp70
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  • Créé le : 10/11/2013 19:57
    Modifié : 27/02/2015 14:48

    (43 ans)
    Origine : ouagadougou
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    Le courroux du défunt

    14/11/2013 05:05



         Dans un des villages d’un pays de la sous région  un  fervent  croyant  musulman qui suivait l’islam de tout son cœur et de toute son âme venait de passer le sabre à gauche, pour parler soutenue. Pour  parler dans le  langage courant il venait de quitter le monde des vivants pour son dernier voyage.
        Les femmes, les enfants et des parents inconsolables remplissaient la cour de leurs pleurs lugubres.  La cour du défunt était noire de monde et les gens continuaient de venir pour  présenter leurs doléances  et  manifester leur  compassion.
         La nouvelle a fait le tour du village dans l’après midi et  les croyants se sont activés pour qu’avant la tombée de la nuit  le défunt puisse loger dans sa dernière demeure. Les jeunes vaillants du village en quelques coups de pioche et de baramine  ont  terminé  la tombe  qui doit recevoir  l’illustre disparu. Au cimetière pendant  les coups de pioche et de baramine,   on distribuait  du cola à croquer plus de l’eau fraîche aux gens pour réconforter les uns et les autres.
        Monsieur  Darmanin  était un bon vieux croyant  qui depuis  l’annonce  du décès ne cessait de  se plaindre. Il se disait pourquoi   ce sont les jeunes qui s’en vont  laissant eux les vieux  qui sont  en fait près pour la mort. Il a été de ces vieux là  qui  ont supervisé les travaux  au niveau du cimetière.
         Une fois la tombe finie,   on   téléphona chez le défunt  et le cortège funèbre  aussitôt prit la route du cimetière. En quelques  minutes  le cortège a rejoint les gens au cimetière  accompagnés   par les pleurs interminables  des femmes. Avec solennité et respect  quelques  jeunes  firent descendre le corps du défunt emballé dans une natte neuve et le déposèrent  au bord de la tombe. On fit alors descendre le corps dans  la tombe. On plaça des dalles sur le petit rectangle où repose le corps mais il restait encore un petit espace à boucher. C’est ainsi que le vieux  Darmanin  alla à l’arrière du véhicule « bâchée »  pour prendre un morceau de dalle.
       Une fois arrivé, il sauta à  l’arrière  pour se saisir  du  morceau de dalle tant voulu. Pendant qu’il tentait de s’avancer un peu  pour mieux  prendre  le morceau,  le bout de son boubou  s’accrocha aux bords fendillés de l’arrière de la « bâchée »et il eut une force opposée anormale à son élan.
         Ce fut la panique chez le vieux darmanin qui croyait  que le défunt  était  venu jusqu’au niveau de la « bâchée » pour régler ses  comptes  avec lui.
       Immobile, pétrifié, tremblant, figé, craignant surtout   de regarder vers le  pan coincé de son boubou,  il se mit à parler : «  On ! On ! Il y a  Amado,  il y a  Boukaré. Je ne suis  pas le seul ! Si c’est à cause de la  cola, tu peux prendre ta cola  et me laisser tranquille !  »
         Entre temps, dans la peur,  il fit un petit geste et le bout de son boubou fut relâché par hasard par les bords du véhicule. Vieux Darminin comme un chat, se concentra  puis  de toutes ses forces, il  sauta  hors du véhicule  en criant. Une fois à terre, il  se mit immédiatement  à faire  de grandes vitesses comme jamais vieille personne ne l’a fait.
        Ce fut l’apocalypse au cimetière, un indescriptible  sauve qui peut.  Les gens se mirent à fuir  de manière désordonnée dans tous les sens. Tout le monde est devenu  athlète. Les propriétaires  de véhicules, ceux de  motos et de vélos  laissèrent sur place leurs logistiques et rivalisèrent de  vitesse avec les piétons. Certains qui semblaient sentir  davantage  le danger s’approcher   jetèrent leurs noix de cola  comme ils peuvent et  accélèrent  de plus bel  afin d’échapper à la vindicte, à la colère du défunt.
    Ce jour  là, on a pu savoir  qui est qui dans ce monde plein d’hypocrisie





    Boxeur sauvé par sa langue maternelle

    13/11/2013 20:03



      Boxeur sauvé par  sa langue  maternelle

     

        Cette compétition de boxe  annoncée là  allait être chaude,  chaude  «  chaud chaud  goanema » comme ça se dit en dioula.

       La  dite compétition de boxe  était seulement ouverte  à  des « diaspos  illettrés  » ayant séjournés quelques  années en Côte d’Ivoire. Une des règles  principales  est de comprendre un peu  le français      . La compétition est ouverte à des  « comprendre un peu, parler un peu français ».

       L’organisateur a prévenu les  futurs boxeurs  que ce n’est du jeu, que  c’est mortel  et  que dans cette compétition  on  doit pouvoir donner  des coups de langue  suivis ensuite de coups de poing.

       Il y avait  un candidat dioula du nom  Las  qui  avait séjourné en RCI  mais c’était comme il n’y était point allé car il mélangeait les mots  dans son faux français. Et dans son faux français il nargua les autres concurrents  par ces mots : «  C’est langue de Rigaule  nous doit parler  avant de cogner  non ? Si c’est langue  de Rigaule  j’ai travaillé avec  toubabou à  cocody !   Je vais dit ça ici et cogner mal  mon   versaire  ici !».

      Pour les oreilles expertes qui ont pu capter le message  cela s’entend par : « C’est la  langue de Général De gaulle  on  doit parler  avant de cogner  non ? Si c’est la  langue  de Général De gaulle ,  j’ai travaillé avec  toubabou  à  Cocody!   Je vais parler français   et  je vais cogner mal  mon  adversaire  ici».

    Voici  enfin la  règle tant attendue  par tous les concurrents  avant le début des hostilités :

    Avant de donner le coup de poing à son adversaire    le boxeur doit impérativement  dire d’abord ceci «  je te cogne ! tu encaisses ! »

     

    La compétition s’ouvre donc avec  la confrontation entre  Las le dioula et  yéro  le peul

    Yéro  se débrouillait un tout petit peu en français.

    Ca y est ! Les coups de points commencèrent entre les deux « patrons- esclaves  ».

     

    1er tour de Las le dioula : je te cogne ! Tu encaisses !  Las administre un coup de poing au  peul.

     1er tour de Yéro : je te cogne ! Tu encaisses ! Et le peul  botte bien  Las.

    2éme tour de Las le dioula : je te cogne ! Tu encaisses !  Dias donne un bon coup de poing au menton du  peul  qui a failli crier mais se ressaisit et jure de cogner dur Las.

          2éme tour de  Yéro : je te cogne ! Tu encaisses ! Et le peul  botte dur dur   Las le dioula qui  commence à tout mélanger sous l’effet du coup de poing reçu à la tempe.

    Au 3éme tour Las le dioula  dit : Tu me cognes  et j’encaisse !    Et le peul le lime fort .

    Au 4éme tour  Las le dioula  dit: j’encaisse !    Tu me cognes ! Le peul  bondit de toutes ses forces et le cogne ! 

    Las le dioula  a dandiné un peu  et il a compris  que  si une erreur s’ajoute aux deux précédentes  il est mort! Alors  rapidement  au 5ème tour  il dit rapidement et tout  bas  en dioula :

    «   Om  bina  élé  cogné  san !   A  mênê !  »    (Traduction en français : je vais te cogner   Tiens !)

       Le  peul  qui tentait   un peu de déchiffrer  ce  français bizarre reçoit  un gros «  cogner- cogner  »  de Las  et s’agénoue enfin.

    L’arbitre   qui a entendu aussi ces mots  bizarres   demande à Mr  Las : Vous   avez dit quoi   avant  de  cogner ?

        Il répond :    j’ai bien dit : « Boum ! Yéro Je vais cogner!  Encaisses  même ça ! »

     

    L’Arbitre déclare  Mr Las  vainqueur   et Las  crie : Vive la boxe !  Vive  maman  Fanta!

    Les gens  comprenaient tout  sauf le « Vive  maman  Fanta!  » ;  et  c’est tant mieux pour Las .

     






    Raso le fils du Baobab

    11/11/2013 12:56



    Raso  le fils du Baobab 

     

          Eeeh oui ! Dans ce village là si tu cherchais l’homme  le plus long il ne fallait pas hésiter. C’était Raso  le fils du Baobab.

        L’homme était fier de ses  2 m 10. Les jambes font  1m 10  tandis que le buste occupe le restant  soit  1m. Il aimait se moquer, voire se marrer des hommes courts quoi !  Il n’hésitait pas à insulter : « quittes là-bas ! Vaurien ! Courtaud  là ! Kikirguan !  En moré  Kikirguan   veut dire  génie courtaud.      Mais  le hasard des circonstances va amener  Raso fils du Baobab à se métamorphoser en buisson  pas très très loin du sol. Il aimait se vanter  et  disait que  les hommes longs ne le sont pas pour rien et la chance ils l'avaient voilà pourquoi lui il a échappé à 6 accidents  sur le goudron  qui  passait à côté de son domicile.

       Comme par coup du destin  qui s’en prenait à sa vantardise il restera  sur le carreau   lors du  septième (7ème) accident.

        Ce jour de marché  était très animé  et Raso  avait pu en fin  vendre son bouc bossu et barbu  avec un voisin qui était de l’autre côté du goudron  un peu en face de sa cour. Les affaires ayant été conclues et même  bonnes, Raso le fils du baobab  était pressé  d’enjamber le goudron  pour enfourcher son vélo  pour le marché où le nectar de la dolotière Maleine s’impatientait  de se faire avaler par le digne fils du baobab. 

      Lorsqu’il s’est lancé dans sa course folle vers le goudron  quelques  gens  lui ont dit de laisser passer  le véhicule chargé de bois  dit « Wanb rado   » en moré   ou mangeur de bois pour la traduction littérale en français  avant de traverser.  Nada !  Rétorqua Raso. Il avança  que lorsque ce cercueil ambulant de  vieille tortue  passera au niveau des concessions lui  il sera déjà  au marché.  Raso fils du Baobab avec ses commentaires  qui ne finissaient guère  s’est  entre temps rendu compte qu’avec le temps perdu dans les commérages  le Wanb rado   était déjà  là. Pour Raso fils du Baobab c’était un affront à sa personne filiforme .Un Wanb rado qui veut m’humilier ! Jamais ! Raso courut comme un fou  pour traverser mais c’était trop tard, Ce colosse de Wanb rado  l’a cogné  et l’a projeté vers le côté de la voie. Les gens craignaient pour la vie  de l’homme filiforme mais curieusement on le voit  qui se débattait. En fin de compte   il se hissa sur ses deux pieds  mais il ne valait plus que 1 m 30 de long. En effet sous le choc,  les deux jambes se sont  enfoncées dans son buste  pour  80 cm de profondeur .Les gens lui disaient de se recoucher à terre  parce que son état est critique  mais il ne s’enfichait pas mal   et se mit  à nasiller : «  zin - nin - vin - pa    de   diss- ki - son   avec    ker - kin !   Si   li  chouffèr - là !        Si  li  chouffèr - là ! Je  veux !  »    

    C’est du français il parle  mais c’était tellement  « hot »qu’il nasillait. Ce qu’il a dit  dans son français de nasillard  se dit en français normal   un peu  lentement  comme ça: « Je ne veux pas   de discussion  avec  quelqu’un !   C’est le chauffeur là !  C’est le chauffeur là !  Je veux!»

         Ce jour là  ce fut  un accident comique et l’état du nouveau courtaud  de Raso,  nouveau fils d’arbuste  soulevait des rires camouflés ça et là au sein  des  spectateurs.

    Rira bien  rira le dernier  Raso,  nouveau fils d’arbuste.

    DELWINDE






    Des éloges comiques

    11/11/2013 11:56



    Des  éloges  comiques

     

         Une expatriée   était en visite  dans sa propre ville natale après  quelques années d’absence. Madame  l’expatriée  était accompagnée de son époux du nom de   monsieur  David  Ordure  Canard Volland  plus une  petite  délégation.

        Madame  Canard Volland a  beaucoup fait pour sa ville   et tous les ressortissants  sont unanimes là-dessus.  Ils s’étaient  alors mobilisés pour  réserver  à monsieur  et madame Canard Volland  un accueil  des plus chaleureux, plein de gratitude.

       L’accueil fut une réussite totale. Des viva ! par ci, des chants  par là, des coups de fusil de temps à autre. C’est dans ce vacarme de joie   que  les hôtes arrivèrent à la place du meeting où un monde fou les attendait déjà. Les hôtes  aussitôt  installés eurent droit à une démonstration de pas de danse traditionnelle et  entre temps Madame  Canard Volland esquissa quelques pas  avec les danseurs  question de montrer  que tout est toujours intact.

          Après ce ballet des danseurs  le représentant des fils et filles de la ville un homme assez lettré  monta sur la tribune  pour souhaiter la bienvenue à monsieur  et madame  Canard Volland   et  les remercier  pour  tout ce qu’ils ont  fait pour la ville. Il commença alors ses propos par des vives !

    -Vive Monsieur David Ordure Canard Volland!

    -Vive Madame Canard Volland!

    (Applaudissements de la foule et rires dans le public)

    -Merci !                 (Il poursuivit)

       -Qu’il me soit permis  de saluer au nom de tous les fils de la ville  le couple homosexuel  monsieur  et madame   Canard Volland !

    Beaucoup qui riait déjà  ne savait  plus   où rentrer pour laisser libre cours à leurs rires. (Rires)

    L’orateur  a dû rire aussi un peu avec les gens  avant de  poursuivre son  allocution dans  un certain vacarme.

    -Oui ! dit-il.

    - Homosexuel ! C’est peu dire de vous, monsieur  et madame  Canard Volland !

    (Rires dans le public)

    Il  continua.

    -Puisse votre modestie en souffrir ;  qui nous a donné la pompe à eau?     - Madame Canard Volland !

    -Les trois salles de classe ?      -Madame Canard Volland !

    -La route du marché ?               -Cest madame Canard !

     -Monsieur David  Ordure  Canard Volland, amusement  mis de côté   , votre épouse  est une espèce rare de femmes battantes ! Ce n’est même plus une femme ! C’est   un homme, un homme avec  grand H !

    Monsieur et Madame Canard Volland   rirent  davantage avec le public   et tous  comprirent  ce que venait chercher  l’usage    du mot  homosexuel dans ce discours






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